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vendredi 4 mai 2007

LA SCANDALEUSE ORGANISATION DU DEBAT SARKOSY-ROYAL

Mis en ligne le 4 mai 2007


Le mercredi 2 mai 2007, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont débattu en direct sur TF1 et France 2 pendant près de trois heures.

Ce débat n’a soulevé aucune polémique alors que celui réunissant le samedi 28 avril 2007 Mme Royal et M. Bayrou fut très controversé.

Chez Media-Ratings, nous ne partageons pas cette analyse, bien au contraire.



En effet, contrairement à ce qu’a naïvement sous-entendu François Bayrou, Nicolas Sarkozy n’a pas eu besoin de faire pression sur qui que ce soit pour entraver la tenue de son dialogue avec Mme Royal.

Il a simplement suffi que l’entourage de Nicolas Sarkozy laisse entendre qu’il n’y était pas favorable pour que les journalistes et les médias dominants pratiquent l’autocensure et ne facilitent pas la tenue et la diffusion de ce débat. Il a alors eu lieu et été diffusé par BFM TV et RMC Info.

Pour le reste, le véritable scandale se situe dans le fait que le débat entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ait été arbitré par deux personnes totalement discréditées : Patrick Poivre d’Arvor et Arlette Chabot.

De plus, ces deux journalistes n’ont strictement rien apporté au débat, si ce n’est qu’ils ont empêché les débatteurs d’aller au bout de leurs arguments et au fond de leurs querelles.

Pour ceux qui auraient la mémoire courte, peut-être faut-il rappeler les « états de service » des deux présentateurs du débat.

Patrick Poivre d’Arvor a diffusé une fausse interview de Fidel Castro le 16 décembre 1991.

Pour connaître les détails de cette affaire, nous vous invitons à lire comment le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes a décrit cet épisode : Bidonnages en flagrants délits.

Par ailleurs, le présentateur vedette de TF1 a été condamné pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Botton.


Pour ce qui concerne Arlette Chabot, on pourrait lui reprocher d’avoir trop souvent obéi aux gouvernements qui se sont succédés, et qu’elle a servis. Mais, cela est classique dans les mœurs politiques et médiatiques françaises.

En revanche, la véritable faute d’Arlette Chabot et que l’histoire retiendra d’elle, est qu’elle fut la personne qui a couvert de son autorité la plus grande imposture médiatique antisémite jamais réalisée.

Rappelons que, si elle n’a pas été mêlée à sa fabrication, c’est elle, qui en engageant des procédures judiciaires à l’encontre de ceux qui ont révélé cette affaire, a cherché à empêcher la vérité d’être connue de tous.


Face au choix de ces présentateurs pour le moins discutables, nous nous sommes renseignés pour savoir si M. Sarkozy ou Mme Royal ont été associés à leur sélection.

Il semblerait que non.

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