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lundi 10 mars 2008

Olivier Sarkozi :1/2 frére du président de la République Française‏

lu par la technologie vocale Readspeaker
vendredi 7 mars 2008
Olivier Sarkozy au Carlyle Group
Le demi-frère du président de la République française entre à la direction du sulfureux et influent groupe d’investissement.
par Hobbes
Une information discrète mais d'importance répérée dans le trés interessant blog de French Politic : le Carlyle Group, bien connu de ceux qui ont vu le pamphlet palmé de Mickael Moore "Farenheit 9/11", vient d’embaucher le demi-frère de Nicolas Sarkozy comme co-directeur des services financiers du groupe. La dépèche Reuters cite le co-fondateur du groupe David Rubinstein : "[Olivier] a une carrière et un réseau incroyables, qui aideront Carlyle à capitaliser sur les bouleversements dans le secteur des services financiers et d’étendre notre présence sur cette partie importante et croissante de l’économie mondiale".
La proximité très grande du groupe d’investissement avec la Maison Blanche et les lieux de pouvoir mondiaux n’est pas nouvelle. En revanche, si les membres sont souvent d’anciens dirigeants de pays ou d’organismes internationaux, le débauchage de proches de présidents semble assez nouveau et confirme les mœurs du président français en matière de séparation des pouvoirs et d’utilisation de l’influence politique pour des bénéfices privés. Enfin, il est notable qu’hormis quelques courtes (et discrètes) dépêches, aucun grand quotidien français ne semble estimer l’importance d’une telle information.
Pour rappel, le groupe a ou a eu parmi ses membres actifs l’ancien premier ministre britannique John Major, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.
agoravox.fr

dimanche 9 mars 2008

SOUS SARKOSY: quand les scandales ne font plus scandale !!!....

De l'éditorial de Daniel RIOT pour RELATIO
« Casse-toi, pauvre con »…
Héros bien malgré lui d’une affaire qui le dépasse (et qui dépasse aussi les bornes du tolérable), Jean-Marie Kuhn va finir par croire que c’est ce genre de réponse que masque l’épais silence qu’observe à son sujet le palais de l’Elysée…
Ou le type de réplique auquel il va avoir droit s’il continue à s’obstiner à harceler les pauvres collaborateurs du chef de l’Etat sur une minable affaire d’un milliard 25 d’euros (d’argent public) venu grossir les fortunes des deux têtes de gondoles de la « fric-francophonie » dans une "france-à-fric" où les scandales ne font même plus...scandale!
Desmarais, le Canadien et Frère, le roi belge du CAC 40, les deux tuteurs de Sarkozy, ont reçu leurs breloques. Entre quels autres cadeaux d’amitié ?
Le premier en public : une vraie cérémonie. Avec hommage public à celui sans qui Sarkozy , se son propre aveu, ne serait pas où il est (comme si le vote des Français n’était qu’une légitimation du succès d’une stratégie définie après l’échec de Balladur par les Empereurs de l’Hyper-capitalisme qui adorent jouer les « faiseurs de rois »)…
Le second en privé. A huis clos ou presque, avec les intimes dont Fillon, qui ne pourra jamais dire qu’il ne connaît pas Albert Frère et Dati, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, sans doute là dans son rôle ministériel essentiel : servir de caution « juste » aux honorés du Président de la République. On me dit (mais je n'ai pas vérifié) que c'est Frère qui a demandé de la discrétion:le protégé reconnaissant fait trop de bruit, ce qui nuit aux affaires... Trop "bling-bling", Sarkostar pour le chatelain discret de Charleroi et d'ailleurs.

Les « breloques » en question n’ont rien de ces médailles en chocolat qui faisait sourire Napoléon chaque fois qu’il en agraffait une sur une poitrine vaillante : l’art de la récompense fait partie de l’art du bien gouverner…Grand Croix de la légion d’Honneur, ce n’est pas rien. Même si Poutine y a eu droit aussi… De quoi donner de l’eau au moulin de ceux qui en rient…Morceaux choisis…
* « En France, le deuil des convictions se porte en rouge et à la boutonnière », Jules Renard, Journal.
* « Si on voulait me donner la légion d'honneur, j'irais la chercher en slip pour qu'ils ne sachent pas où la mettre », Coluche
* « La Légion d’honneur, ça ne se demande pas, ça ne se refuse pas et ça ne se porte pas » François Mauriac
* « La légion d'honneur est comme une maladie contagieuse : seuls ceux qui l'ont déjà peuvent vous la conférer », Gilbert Cesbron
* « Demander la Légion d'honneur au gouvernement, c'est une politesse à lui faire », Emile Bergerat, Souvenirs d'un enfant de Paris
* « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! », Boris Vian
Quand je pense à ceux qui la mériteraient vraiment et qui ne l’auront jamais, je n’ai pas envie de rire. Et quand la République se discrédite en la remettant pou services particuliers rendus, j’ai peur que françois Léotard ait raison de tirer la sonnette d’alarme dans son dernier livre : « Cela va mal finir »…
Cela dit, entendons-nous bien. Etre riche n’est pas un défaut. Avoir bâti de beaux Empires économico-financiers n’est pas une tare. Montrer de la reconnaissance envers ceux qui vous ont aidé à concrétiser une ambition légitime n’est pas un vice. Tout au plus, devrait-on davantage tenir compte du contexte… C’est-à-dire en l’occurrence d’une actualité qui est surtout alimentée par des affaires…qui ne sont bonnes que pour ceux qui en tirent parti
Hier, le ministre du budget nous jure, les « yeux dans les yeux » que toutes les affaires de fraudes fiscales (une bagatelle de 40 milliards d’euro !!!) seront « menées jusqu’au bout »...Ben voyons ! Un joli sujet de conversation pour les habitués du Fouquet’s…Pardon;je ne suis qu'un "pauvre con " de journaliste qui aime son pays, l'Europe et la démocratie...
Aujourd’ui, ce sont des révélations sur les indemnités dont a bénéficié l’homme des « caisses noires » de l’Union des industries métallurgiques et minières. On vit où ? On fait quoi ? La patronne du medef en interrompt ses vacances... Pauvre femme. Mes confrère experts en cirage de pompes élyséennes vont encore souffrir.. On ne peut tout de même pas toujours tout passer son silence.

Les Belges le savent mieux que nous encore, Albert Frère qui a construit sa fortune sur les ruines d’une sidérurgie en crise a su ces dernières années tirer son épingle du jeu dans une série d’opérations où quelques complicités financiero-politiques étaient et, visiblement, sont indispensables. L'essentiel, pour un joueur, c'est de miser sur le "bon cheval". Avec Sarko, c'est au galop, qu'il a gagné.
Chez lui la coupe n'est jamais pleine pour agrandir ce qu'il appelle la "galette". Que faites vous quand vous avez réussi un gros coup, lui demande une journaliste de la RTBF."Je pense aux coups suivants", répond-il en précisant:"Mias il n'y a pas que les gros coups, il y a les petits coups, aussi".
Kuhn, pour lui, était un "petit coup"..Et Suez-Sarkozy, un "gros". Un homme plein d'énrgie, comme on dit chez Total. Un patron-béton, comme on dit chez Lafargue. On est loin des clous de papa. Et on ne mange pas souvent dans un Quick......
Pour s’en tenir aux bénéfices que Frère, son groupe et son « indissociable » « frère de fric » canadien ont déjà tiré de sa position-clef dans le « dossier Suez », quelles suites ont été données aux révélations déjà anciennes du Canard Enchaîné (le 5/09/2007 ) ? Et pourquoi depuis que RELATIO a révélé le « dossier KUHN » devenu « l’affaire Frere/Sarkozy/Suez-GdF » n’avons-nous eu aucune réponse à nos questions légitimes, de simple bon sens?
La fonction fait l'homme ? En l'occurrence, c'est plutôt l'homme qui défait la fonction.
Dessin de Kroll
sélectionné par Courier International Le Soir(Bruxelles)

Nous avons aujourd’hui relancé des demandes d’ITW à quelques unes des nombreuses personnalités citées dans ce dossier. Nous avons alerté les médias sur la deuxième lettre ouverte adressée par Jean-Marie Kuhn publiée hier sur Relatio. Notre messagerie est lourde de messages de citoyens outrés, mais déserte en courriels des personnalités concernées. Qui moquait jadis l’Italie et ses lois de l’omerta ? Qui ironisait voilà peu encore sur les « républiques bananières» ? Sarkozy vient de réitérer sa volonté d’en finir avec la « françafrique » dont les procureurs d’hier étaient qualifiés de surnoms insultants. Mais c’est « France-à-fric » qui est aujourd’hui en questions.
Allez vous étonner après cela que quelques intellectuels comme Alain Badiou en tirent parti pour faire renaître des idéologies populiste et totalitaires dans des pamphlets à succès aussi dangereux pour la démocratie que les maux qu’ils dénoncent
« De quoi Sarkozy est-il le nom ? » véritable charge contre la loi des urnes. «Tout le monde voit que la démocratie électorale n’est pas un espace de choix réel».Face à la «corruption» des démocraties par les puissances de l’argent, l’heure serait venue de définir «une nouvelle pratique ce qui fut nommé "dictature" (du prolétariat). Ou encore, c’est la même chose : un nouvel usage du mot "Vertu".»
Voilà qui donne froid dans le dos. François Léotard a vraiment raison :Tout cela risque de très mal finir. Et là ce n’est pas Sarkozy qui est « harcelé », comme notre ami Rosenstielle déplore dans un de ses billets sur Relatio : c’est lui qui joue les pyromanes de la démocratie et de l’esprit républicain.

Consolons-nous :la vie continue…Tout va très bien, Messieurs mes petits marquis : Cécilia va être entendue par les policiers sur l’affaire du « texto » d’amour-passion du président d’avant son remariage dans les salons de l’Elysée transformés en mairie de quartier et selon le dernier sondage, une grande majorité de français pensent que les médias ne sont pas indépendants de Sarkozy. Et cerise sur le gâteau de l’optimisme déclamatoire :1200 têtes de listes aux prochaines municipales dans les grandes villes ont signé le pacte anticorruption de transparence internationale…Dans les Hauts-de Seine aussi?
Desmarais et Frère avaient vu juste : « cet ambitieux de Sarkozy est l’homme qu’il faut à la France »… Pour que les Français mettent « bas les masques », peut-être.
Daniel RIOT



LA DEUXIEME LETTRE OUVERTE DE J-M KUHN A NICOLAS SARKOZY

PRÉCÉDEMMENT SUR RELATIO :

28/02/2008 : AFFAIRE JEAN-MARIE KUHN/ALBERT FRERE : SECONDE LETTRE OUVERTE À NICOLAS SARKOZY

28.02.2008 : ENTENTES ILLICITES, EVASION FISCALE, PACTE DE CORRUPTION; L'EUROPE "DES AFFAIRES" SE PORTE TROP BIEN 23/02/2008 Le "scandale Albert Frère-Suez": pourquoi l'omerta?20/02/2008 :PREMIÈRE Lettre ouverte à SARKOZY, Le Président de la République et le "scandale du 1, 25 milliard" d'Albert FRERE en marge de la fusion SUEZ-GdF... :20/02/2008 : La loi du silence sur L'AFFAIRE SUEZ-ALBERT FRERE? L'information révélée par RELATIO a été diffusée largement, mais les réactions des milieux concernés se font attendre...18/02/2008 : L'affaire SUEZ-Albert Frère sur AGORAVOX, L'ITW de Jean-Marie KUHN par RELATIO sur le scandale du 1,25 milliard d'€ d'argent public a été reprise sur AGORAVOX. PARTICIPEZ AU FORUM.16/02/2008 : LES REVELATIONS DE Jean-Marie KUHN, l’ITW de RELATIO première partie16/02/2008 : LES REVELATIONS DE Jean-Marie KUHN, l’ITW de RELATIO, sedonde partie22.01.2008 : SUEZ-GdF: Mariage encore retardé21.01.2008 : LE MARIAGE SUEZ-GdF : UN PARFUM DE SCANDALE.

en plein accord avec RELATIO, permettez moi de vous citer et reproduire vos déclarations aussi courageuses. Merci pour ce que vous faites car j'aurai aimé être avec vous et vos idées.

Leçons du premier tour des municipales pour Sarkozy

De:
L’éditorial RELATIO par Daniel RIOT
Ce n’est pas une « raclée », mais c’est un bon avertissement, sans frais pour l’instant. Rien ne dit que la poussée en faveur de la gauche se confirme au second tour. Il arrive souvent que dans des scrutins locaux les dynamiques du premier tour soit contrebalancées au deuxième tour. Alors pas de leçons trop rapidement tirées et trop superficielles. Mais il est sûr que dix mois à peine après sa large victoire à la présidentielle, Nicolas Sarkozy a essuyé un sérieux revers.
Pire : il doit avoir conscience qu’il a été le handicap le plus grave de celles et de ceux qui l’avaient soutenu à fond lors des présidentielles. C’est un fait. Un fait aggravé par un autre fait : la dimension nationale a joué fortement surtout dans les milieux urbains. Sarkozy l’a dit lui-même : « Le concept même d’élection dépolitisée est absurde »
Ce n’est pas ce résultat d’un tour qui va faire changer Sarkozy et Fillon de cap. Mais peut-être devraient –ils être conduit à revoir leurs méthodes… C’est le style de la Présidence Sarkozy qui ne convient pas aux Français, y compris à nombre de Français qui l’ont porté à la présidence de la République.
Cela est particulièrement regrettable dans la mesure où ce style est contesté aussi au niveau européen. Reste à savoir si ces leçons de ces scrutins seront tirées par Sarkozy-le-réaliste ou non par Sarkozy-le-bardé-de-certitudes. Une élection donne la légalité d’un pouvoir mais sa légitimité vient d’un plébiscite quotidien. Qui ne vient pas forcément en « communiquant » tous les jours…
Daniel RIOT

vendredi 7 mars 2008

Se féliciter d'une "grâce"en attente mais, PAYER d'avance

Après l'escale tchadienne de Carla Sarkozy, Idriss Deby, satisfait, va gracier, et passer à la caisse. C'est à François Sarkozy de payer!
Le président tchadien Idriss Deby a affirmé jeudi qu'il envisageait de grâcier dans "un peu moins d'un mois" les six Français de l'Arche de Zoé, après avoir "trouvé une solution" à la question de l'indemnisation des familles des 103 enfants tchadiens.La procédure de grâce "est lancée. Cela prendra, comme je l'ai dit, moins d'un mois", a déclaré le chef de l'Etat tchadien lors d'une interview à France24 réalisée à N'Djamena qui devait être diffusée jeudi soir.Le président tchadien a affirmé que le versement des dommages et intérêts, d'un montant de 4,12 milliards de francs CFA (6,3 millions d'euros) auxquels les membres de l'Arche de Zoé ont été condamnés par la justice tchadienne, étaient "une question qui reste sans réponse". "Il faut trouver une solution avant d'élargir", a déclaré Monsieur Déby.
"C'est François qui doit payer" aurait dit Nicolas à Idriss.
Pourquoi? Rappel d'un courrier du député tchadien Ngarlejy Yorongar du 10 novembre 2007:
Excellence Monsieur Nicolas SarkozyPrésident de la RépubliqueObjet : Votre déclaration du 6 novembre 2007
Excellence Monsieur,«J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait» dites-vous. «Quoi qu’ils aient fait», en insistant pour être clair et bien compris.
Vous narguez les Tchadiens qui sont à vos yeux moins que vos chiens, qui demeurent toujours des esclaves et qui ne méritent ni dignité ni respect comme les traitaient vos ancêtres.Venez les chercher, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, puisqu’ils ont accompli des actes qui méritent la médaille d’honneur. Puisqu’ils n’ont enlevé et séquestré que des enfants nègres, bons pour les réseaux notamment des pédophiles, des voleurs d’organes humains, des proxénètes et des laboratoires d’expérimentation.
Nous savons ce qui vous fait présentement courir.Vous paniquez depuis le jour où vos compatriotes dignes de la médaille d’honneur à eux décernée ont été arrêtés à Abéché. Mieux, après que vous ayez réussi à les kidnapper avec la complicité de M. Idriss Déby pour les ramener en France, alors qu’ils ont à peine été entendus par le Doyen des Juges d’instruction chargé de la procédure.
N’est-ce pas, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, vous voulez étouffer cette affaire dans l’œuf pour éviter le déballage de vos protégés?En voici quelques raisons:Nous soumettons à votre sagacité, le dossier que nous a fait parvenir un de vos compatriotes:Rappelez- vous de ce rapport sur l’"Aide humanitaire, trafic d'enfants et terrorisme international" à l'OIPC-INTERPOL en 2004 publié depuis trois ans déjà sur l'Internet ! Voir également "Rapt international d'enfants"entre autres!Votre frère cadet, François Sarkozy en plein dans le «merdier» !C’est ce qui vous fait perdre la tête ces jours-ci.«J'irai chercher ceux qui restent qoi qu’ils aient fait » clamez-vous hier, 6 novembre 2007, à qui veut vous entendre. On ne peut que s'en féliciter.Maintenant à quoi la précipitation de notre Napoléon du Troisième Millénaire est-elle due ?
Dr François Sarkozy, votre frère cadet est-il lié, aux Pieds nickelés de l'humanitaire pour que vous soyez aux toutes premières loges des dessous de la « lamentable équipée » de l'Arche de Zoé.En effet, si on en croit la bonne presse, la secrétaire générale de l'Arche de Zoé, n’est autre que la très respectable Stéphanie LEFEBVRE, une vielle connaissance du M. Eric BRETEAU, initiateur de l'opération foireuse «Children Rescue» au Tchad. Les deux protagonistes se connaissent, dit-on, depuis 15 ans.Or, Mme Stéphanie LEFEBVRE est la directrice adjointe de Paris Biotech Santé comme vient de le révéler le Journal chrétien. Et François Sarkozy, votre frère cadet, figure, avec Stéphanie LEFEBVRE, parmi les membres du Comité d'évaluation de ce prestigieux organisme voué à la recherche biomédicale et à la santé. On est émerveillé.En effet, le parcours de votre frère est éloquent: M. François Sarkozy a été nommé vice-président du conseil de surveillance de «Bio Alliance Pharma» en janvier 2006.Cet organisme dit Bio Alliance Pharma est une «société biopharmaceutique d'innovation, spécialisée dans le développement et la commercialisation de nouveaux produits thérapeutiques focalisés sur le cancer, les infections graves (VIH)... » peut-on lire en ligne.C'est là un domaine que connaissaient bien les infirmières bulgares en Libye.En parallèle, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, 47 ans, occupe depuis 2001 un poste d‘associé au sein d‘AEC Partners.Qu'y fait-il ? Votre frère cadet y est très actif. La preuve, tout l'intéresse: le développement de stratégies marketing et médicales au niveau international, le management de projets et ressources, la prospection et la négociation de produits, la commercialisation de nouveaux produits et le management de la transition lors de fusions et réorganisations.Pédiatre de formation, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, est un bourreau de boulot ! Encore bravo. Avant cela, pendant la période 1990-2000, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, fut successivement directeur médical France pour Aventis Pharma et directeur médical et pharmaceutique France pour Hoechst Marion Roussel.Et, pendant trois ans, votre frère cadet, Dr François Sarkozy est, dans ses hautes fonctions pharmaceutiques,posté aux Etats-Unis.Félicitations! Bravo !Sachant qu'auparavant, Dr François Sarkozy est, chez Roussel-Uclaf, directeur du développement international, responsable du développement clinique international et chef de produit au niveau mondial pour les antibiotiques.
De 1983 à 1990, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, a occupé un poste d‘assistant au sein du département de physiologie respiratoire à l‘AP-HP. Un partenaire attitré de Paris Biotech Santé (et de l'Arche de Zoé?). C‘est également au sein de l‘AP-HP que François Sarkozy a réalisé son internat en pédiatrie (Interne des Hôpitaux de Paris). Le Dr Sarkozy possède aussi un MBA obtenu auprès de l‘INSEAD, si l'on en croit Bio Alliance Presse le 5 janvier 2006 dans un communiqué de presse.Que fait exactement Bio Alliance Pharma où siège votre frère cadet Dr François Sarkozy ?La compagnie a développé des médicaments comme le Doxorubicin Transdrug® pour traiter des maladies décrites comme mille fois plus virulentes en Asie du Sud-est et dans l'Afrique sub-saharienne, si l'on prête foi à Boursorama.D'autre part, pour développer ces remèdes, la société a fait appel à des expérimentations sur des patients, comme, par exemple, pour le Loramyc, 540 patients sur 40 sites répartis entre les Etats-Unis, le Canada et l'Afrique du Sud, peut-on lire sur Smartbrief.Coïncidence, Eric BRETEAU, ses coauteurs et complices de l'Arche de Zoé voulaient «évacuer» 10.000 orphelins du Darfour vers la France, le Canada et les Etats-Unis.Quant à AEC Partners où siège votre frère cadet, Dr François Sarkozy, son plus riche client est le géant américain Pfizer, leader mondial de l'industrie pharmaceutique, spécialiste entre autre du traitement de la maladie d'Alzheimer, «Grande Cause nationale » de la République française en 2007.ll n'y a bien entendu aucun rapport entre le fait que votre frère cadet, Dr François Sarkozy ait pour plus riche client le géantisme Pfizer et le fait que la maladie d'Alzheimer devienne grande cause nationale de la France après votre brillante élection à la tête de la France, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit !Au printemps, un petit pays africain géographiquement proche du Tchad, attaque devant la justice internationale le fameux Pfizer qui aurait «effectué en 1996 de façon illégale l'essai clinique d'un médicament appelé Trovan Floxacine sur 200 enfants atteints de méningite à méningocoque», selon de multiples sources au dessus de tout soupçon.Selon Afrik.com, le géant américain aurait donc en 1996 «secrètement utilisé des enfants comme cobayes dans les tests d'un médicament ». 2,75 milliards de dollars d'indemnités sont réclamés à l'inventeur du Viagra, car « 11 enfants sont morts (5 ont pris le premier produit, 6 le second) et de nombreux autres ont subi des séquelles: surdité, paralysie, lésions cérébrales ou cécité», si l'on en croit Afrik.Com du 21 mai 2007, alors que c'est le très américain The Washington Post qui a déterré l'affaire.Pour reprendre les termes du Journal chrétien, Parisbiotech, où bossent dur Stéphanie LEFEBVRE, secrétaire générale de L'Arche de Zoé et votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, «n'est pas une histoire d'amateurs; ils sont très professionnellement organisés et ne manquent pas de fonds et de soutiens en tout genre. Ils n'avaient donc aucun mal pour organiser et financer l'opération « d'évacuation» menée par l'Arche de Zoé au Tchad ».Gilbert Léonard de constater dans les colonnes de l'organe de presse en question: La «petite» association «Arche de Zoé» semble avoir préparé cette opération avec beaucoup de relations d'influence et de moyens techniques et financiers.
Fin de citation.Voilà, pour éclairer vos lanternes, l’extrait d’un dossier que m’a envoyé un de vos compatriotes pour me permettre de comprendre le pourquoi de votre agitation.Libre à vous de donner ordre à votre armée qui est séparée de la nouvelle prison que juste par une rue.
Permettez-moi, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy,de vous rappeler que vous passez complètement à côté de la convention entre la République du Tchad et la République Françoise. Vous avez une lecture erronée des dispositions de cette convention.
En effet, l’article 45 de cette convention relatif à l’extradition dispose sur les sujets à extrader que :«1)- Les individus qui sont poursuivis pour crimes ou délits punis par les lois des Parties contractantes d’une peine d’au moins un an d’emprisonnement.L’extradition peut être refusée «si les infractions ont été commises en tout ou partie sur le territoire de l’Etat»
(article 49, alinéa c)..Pour le cas d’espèce c’est un crime contre l’humanité de ces enfants. Donc, impossible de les extrader, M. Nicolas Sarkozy.
Pour vous, des Français bon teint comme les Breteau ne doivent pas être emprisonnés et jugés par des juges « nègres juges tchadiens».
Veuillez agréer, M. le Président, l’assurance de la fierté de M. Idriss Déby d’avoir un ami comme vous

lundi 25 février 2008

jeudi 21 février 2008

François REBSAMEN : ENNEMI D'INTERNET

FRANCOIS REBSAMEN : ENNEMI D'INTERNET !FRANCE : INTERNET (EXCLUSIF) : Francois Rebsamen (photo), maire de Dijon, numéro 3 du parti socialiste PS, est visé ce lundi 26 juin 2006 par une plainte pour tentative de chantage. Francois Rebsamen, proche de François Hollande, prépare les élections législatives de 2007 à Dijon en achetant des liens commerciaux sur Internet via son site internet en .info. Directement ou indirectement Francois Rebsamen contrôle déjà : dijon2007.eu ; dijon2008.eu, achetés par Alain Millot, au nom de la mairie de Dijon le 19 juin 2006 chez VeriSign.fr via Eurid.eu ; dijon2007.fr, dijon2008.fr, dijon2008.com ; dijon2008.org ; dijon2008.net, dijon2008.info, blogpsdijon.com achetés chez Gandi.net par Laurent Grandguillaume au nom du parti socialiste de Dijon. NDLR. 2007 et 2008 sont 2 dates d'élections en France, (président, députés, maires...). dijonseveille.com, site "historique" de la campagne municipale en 2001 de Francois Rebsamen, a disparu. Le "contact administratif"du site Michel Deutsh fut discrètement nommé, dès son élection à la mairie de Dijon en 2001, directeur de la police municipale de Dijon, un poste clé donnant accès aux informations les plus confidentielles sur chaque habitant de Dijon. Alors que le blog du PS Dijon défend officiellement la "Liberté d'expression" et les blogueurs victimes de plaintes d'élus (de droite), Francois Rebsamen s'attaque officieusement depuis juin 2006 aux blogs, forums ou articles sur Internet en demandant la "suppression immédiate" de tous textes et images défavorables, plus particulièrement ceux liés à sa condamnation pour fraude électorale du Tribunal administratif de Dijon rendu le 19 octobre 2004. "Protect-medias-tribune" "site consacré à la liberté de la presse dans le monde" qui hébergeait le seul forum défavorable à Francois Rebsamen, visé dans sa lettre du 7 juin 2006, ne répond plus ! On pouvait y lire un texte, introuvable sur Internet, de l'ex-1ère secrétaire du parti socialiste de Côte d'Or, Madame Marie-Térèse Mutin : "François Rebsamen est éminemment sympathique, mais il est opportuniste. Il conclut des alliances en fonction de sa carrière. Moi qui me moque des postes, je ne comprends pas qu'on puisse faire de la politique en ne défendant pas ses convictions." Francois Rebsamen conteste également les expressions "membre influent de la communauté juive et du Grand Orient de France GODF". Plus de détails sur Francois Rebsamen maire de Dijon visé par une plainte pour chantage : (SUPPLEMENT) : FRANCOIS REBSAMEN : ENNEMI D'INTERNET

RAPPEL DES DROITS FONDAMENTAUX

A - "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"- Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'hommeDéclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.B - "Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières."- Article 11-1 de la "Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne". 2000/C 364/01. Nice, le 7 décembre 2000.

LES LOBBIES ET SARKOSY

mardi 12 février 2008

06 FEVRIER 2008 :UNE DEMOCRATIE EST EN DEUIL ou pour le moins bien mal en point .....

Avec un débat sur le traité de Lisbonnne qui n’a surtout pas eu lieu… et un vote en catimini en seule compagnie des eurolâtres.
« Ce qui a été fait par le Peuple ne peut être défait que par lui »… ben non, il est trop con le peuple français.

Je n’ose imaginer la réaction des mêmes si d’aventure Hugo Chavez passait outre le vote de « son » peuple pour imposer sa nouvelle constitution désavouée par les vénézuéliens… Je pense qu’on aurait droit aux cris d’orfraie du type « Il ne respecte pas la démocratie, c’est un dictateur on vous l’avait dit »… là non… ils sont entre gens sérieux et responsables.

Deuxième exemple… notre sinistre Président vient d’annoncer une prime pour le minuimum vieillesse… Bien… nous savons désormais que la voix d’un vieux vaut 200€… y aurait-il des élections courant mars ?

Ce muti-récidiviste de l’annonce populiste avait déjà fait fort à Gandrange…
Même constat… certains, toujours très prompts à dénoncer l’incompétence, bien entendu naturelle, de Ségolène Royal, n’avaient pas manqué de sortir l’arme lourde pour les propos de cette dernière suite au scandale de la Société Générale… Là.. Là.. non… boudiou que non… ce n’est pas pareil…

Et puis… franchement, il n’y pas de quoi casser trois pattes à un canard… déjà, il nous avait fait le coup des centrales nucléaire de déssalinisation de l’eau de mer pour la Libye... c'était déjà un bon début... après c'est un festival de mensonges et de démagogie mais Ce n'est décidément pas la même chose pour la Royal.

Allez… ce n’est pas grave…

mardi 5 février 2008

CAPITALISME ou ETATISME ?...........

de Monsieur Claude Moniquet:
"L’atmosphère d’hystérie collective qui semble s’être emparée des médias et de
certains politiques – jusqu’au président de la République – dans l’affaire de la Société
Générale a de quoi inquiéter. Elle révèle, en effet, deux des principaux aspects du mal
français : la croyance dogmatique dans l’omniscience et le rôle bienfaisant de l’Etat et
la volonté de celui-ci de se mêler de tout, y compris de ce qui ne le regarde pas.
Qu’on nouscomprenne bien : nous déplorons, comme toute personne raisonnable,
l’enchaînement de circonstances qui aurait permis à un trader de la Société Générale
de faire perdre 5 milliards d’Euros à la banque. Mais nous voudrions revenir à
quelques fondamentaux. Le premier d’entre eux devrait être le plus simple: Jérôme
Kerviel est innocent jusqu’à ce qu’un tribunal l’ait, définitivement, reconnu coupable.
De ce fondement du droit pénal, les médias et nombre de commentateurs (y compris
dans le monde politique) semblent faire peu de cas.
Masi surtout, il est choquant de voir l’Etat, au plus haut niveau être pris
d’une sorte de danse de Saint-Guy purificatrice. Ainsi, quand le président
de la République appelle, à mots à peine couverts, le président de la
Société Générale, Monsieur Daniel Bouton, à « démissionner », il sort
nettement du rôle qui est le sien. La Société Générale est, jusqu’à preuve du
contraire, une entreprise privée, et les décisions portant sur sa gouvernance et
le contrôle de celle-ci ne relèvent donc, tant qu’aucun délit n’a été
commis, que de ses actionnaires qui, à 97%, sont privés (l’État ne contrôle que
2,03 % de son capital, directement via la caisse des Dépôts et Consignations, et
quelques miettes, indirectement, via la CNP).
Il y a, dans les propos du président, deux choses profondément dérangeantes.
Premièrement, ils témoignent de cette omniprésence d’un président de la République
qui, quel que soit la sympathie que l’on peut avoir pour lui, risque de fatiguer, de
s’user et de banaliser sa fonction à force de se mêler de tout et de rien et de dégainer
les déclarations plus rapidement que son ombre. Deuxièmement, ils mettent en
évidence la difficulté d’un homme comme Nicolas Sarkozy, qui a pourtant
été élu sur un programme « libéral » et « de droite », à se défaire de la
tradition étatiste française. Au point que l’on en vient à se demander si le
seul choix offert à nos concitoyens ne serait pas, en définitive, entre
l’étatisme de gauche et l’étatisme de droite.
Le rôle de l’État, dans le système capitaliste –qui, malgré ses nombreux défauts et
n’en déplaise à ses détracteurs, est le seul à ce jour à avoir fait ses preuves et à créer
de la richesse – est celui d’un arbitre: il est là pour appliquer la loi, assurer la sécurité
et maintenir les grands équilibres. Ni plus ni moins. Il nous semble qu’il y a en
France, aujourd’hui, assez de problème à régler – depuis la réduction et la
rationalisation d’une fonction publique pléthorique jusqu’à la régulation de l’inflation
d’une législation envahissante et souvent stérilisante, en passant par les adaptations
nécessaires qui rendront enfin sa compétitivité à un pays qui étouffe sur l’impôt,
l’assistanat généralisé et les archaïsmes de tout genre (dénoncé entre autres par le
courageux rapport Attali) – pour que le président de la République ait de quoi
occuper ses journées.
Réclamer la démission de Monsieur Bouton ou de tout autre responsable
d’une entreprise privée comme s’indigner du niveau de rémunération des
patrons et cadres français (qui ne sont pas parmi les mieux lotis du
mondemais sont en revanche parmi les plus taxés) relève du populisme.
Ce populisme étonne peu dans des médias, qui feraient mieux de balayer devant leur
porte avant de prétendre moraliser le monde.
Il est nettement plus désolant, en revanche, quand il vient du sommet de
l’Etat parce qu’il entretient l’idée fausse que l’Etat peut tout et doit tout
faire et assumer alors que le problème de la France nous semble être,
précisément, qu’il y a trop d’État."

lundi 14 janvier 2008

Mauritanie, éthique et sang-froid

Je connais bien la Mauritanie, les mauritaniens, sa géographie et sa culture. Depuis plusieurs années, je la visite en tous sens lors de trop courts voyages. Tout comme au Souss et au Sahara Marocain,je suis viscéralement attaché à la vie de ce pays, aux multiples visages, aux assises fortes de son Histoire et de ses cultures.
Aujourd’hui, l’opprobre est jeté sur la Mauritanie pour des raisons difficiles à décrypter. Je ne minimise pas les faits qui ont servi de catalyseurs à cette déferlante d’information mais le tambour médiatique fût d’une violence inouïe, sans aucune mesure de la réalité. Nous avons tous été démunis, choqués et sans voix.
J’aurai préféré plus de discernement, de responsabilité, que l’on tienne également compte de l’avis des mauritaniens et de ceux qui connaissent réellement ce pays.
Certains opérateurs touristiques français ont crié au loup pour des raisons qui semblent dépasser l’entendement. Pourquoi ? Je ne suis pas certain, à ce jour, que les motifs sécuritaires en soient leurs seules motivations.
Lecteurs, amis voyageurs, je vous invite à ne pas céder à la psychose, à ne pas gommer d’un revers de main ce qui fait l’essence même de ce pays : la paix, la tolérance.
Solidarité, éthique et sang froid. Ne laissons pas le champs libre à la peur.
Et à trés bientôt,entre Nouadhibou & Nouakchott (fin Janvier début Février 2008 )

samedi 5 janvier 2008

LE VENIN DE LA DESINFORMATION FRANCAISE:les filtres & alambics de l'information Française sur le référendum du 02 décembre 2007 au Vénézuela

Qu’ils soient, à des degrés divers, plutôt hostiles ou favorables aux transformations en cours au Venezuela et à la politique suivie par le gouvernement de ce pays, ou même plus ou moins indifférents, les lecteurs-auditeurs-téléspectateurs français sont-ils informés ou désinformés ? Et comment ?
Le traitement médiatique de la victoire du « non » au référendum constitutionnel du 2 décembre au Venezuela est un nouveau révélateur d’une information machinale, partisane et raréfiée, à l’instar de celle qui est filtrée par les dépêches de l’AFP ou distillée dans les alambics de Courrier International.
I. Les « filtres » de l’AFP et de ses copistes
Le 3 décembre 2007, une dépêche de l’AFP, titrée « Venezuela : séisme politique après le non au référendum de Chávez », « tombe » à 8h 42 et donne le ton.
Abondamment reprise pour la presse, le plus souvent mot à mot et sans que cela soit dit, elle exhibe les motifs et les leitmotivs caractéristiques de la couverture médiatique du Venezuela. D’un côté, une tendance – pour le moins désinvolte - à la sélection dans le choix des informations jugées utiles au lecteur, quitte à en oublier certaines. De l’autre, une grille d’interprétation à peine masquée qui orchestre avec insistance les bribes d’information.
Reprenons, dans cette dépêche de l’AFP (qui comprend aussi quelques informations factuelles et des propos rapportés), les thèmes de la petite musique qui accompagne et ponctue l’information factuelle au risque de la rendre presque inaudible.
« Un séisme politique a ébranlé le Venezuela, lundi, après le camouflet reçu par le président Hugo Chavez, dont la réforme phare, visant à fonder un Etat socialiste, a été rejetée lors du référendum de dimanche. […] Connu pour ses diatribes virulentes contre les Etats-Unis, cet ancien officier putschiste de 53 ans a reconnu avec calme sa défaite, en admettant la "tendance irréversible" du scrutin. […] L’annonce de sa défaite a aussitôt suscité des scènes de liesse et d’embrassades dans les rues de Caracas, où les sympathisants de l’opposition ont tiré des feux d’artifices. […] Le projet de révision constitutionnelle avait pour but de renforcer les pouvoirs de cet ancien officier putschiste de 53 ans, en lui conférant le droit de se présenter indéfiniment à la présidentielle et de censurer la presse en situation de crise. Proche allié de Cuba et de l’Iran, le régime vénézuélien voulait en outre inscrire dans la loi fondamentale l’établissement d’une économie collectiviste, interdisant les privatisations et supprimant l’autonomie de la Banque centrale. »
Que s’est-il passé le 2 décembre au Venezuela ? En substance : « Un ancien ancien officier putschiste de 53 ans, proche allié de Cuba et de l’Iran– Hugo Chávez -, qui voulait réformer la constitution du pays pour pouvoir être élu indéfiniment et censurer la presse en cas de crise, mais aussi pour instaurer un Etat socialiste et un économie collectiviste, a reçu un camouflet. » Une synthèse que les meilleurs copistes (par exemple La Voix du Nord, Paris Normandie et Les Dernières nouvelles d’Alsace du 4 décembre) reproduisent fidèlement et les autres à peine moins.
1. « Un ancien officier putschiste de 53 ans »
Vous évoquez « Hugo Chávez » ? Précisez immédiatement et rituellement : « ancien officier putschiste de 53 ans ». Et plutôt deux fois qu’une… comme on peut le lire dans la dépêche de 540 mots de l’AFP, qui reprend à deux reprises l’expression toute faite qui tient lieu de fiche signalétique et de biographie. Certes, l’expression n’est pas fausse. C’est pourquoi, dans le même esprit, l’AFP ne manque sans doute jamais une occasion de présenter Nicolas Sarkozy comme un « ancien avocat ayant trahi Jacques Chirac en soutenant Edouard Balladur », Serge July comme un « ancien partisan de la guerre civile en France et de la nécessité de prendre les patrons en otage » ou Patrick Devedjian comme « ancien militant d’Occident » ? Mais le signe particulier de Chávez figure sur sa carte d’identité (sa fiche de police ?) médiatique depuis longtemps et plaît suffisamment pour que les copistes de l’AFP le reprennent : notamment le site du Nouvel observateur, Nouvelobs.com (2 décembre), dans les Dernières nouvelles d’Alsace et Paris-Normandie (tous deux le 4 décembre).
Effet de contagion ? L’erreur commise par Direct soir le 3 décembre (erreur qui ne sera probablement jamais corrigée par le quotidien) peut être lue comme l’aboutissement de cette surenchère condamnatoire. En effet, le journal de Vincent Bolloré présente Hugo Chávez comme un « ex-officier, qui a pris le pouvoir par un coup d’Etat en 1999 ». [1] De fil en aiguille, l’homme d’Etat qui a été élu démocratiquement en 1998 – après avoir tenté un coup d’Etat en 1992 -, nous est présenté comme étant parvenu au pouvoir par la force… en 1999. Il n’en est, bien évidemment, rien [2].
Lire l’article http://www.acrimed.org/article2781.html

FELIZ ANO 2008 HEUREUSE ANNEE 2008