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lundi 23 avril 2007

CONSEQUENCES DE CE 1° TOUR ...CONFIDENCES & HOMMES DE L'OMBRE DERRIERE NOS CANDIDATS

…Depuis ces derniers résultats ma connection internet ne s'est pas arrêtée et décalages horaires obligeants,voilà 27 heures que je suis derriére mon écran...Derniére communication intéressante,cet aprés-midi avec l'un de mes exellents Amis de Falls Church où j'ai résidé en Virginie,(Dans le triangle:White-house,Pentagone et Langley)à qui j'ai demandé de me préciser:quels industriels et réseaux de renseignement étaient derrière nos grands candidats ? Interessante réponse!!Surtout,pour moi lorsqu'elle émane des USA et de cette "source".. Il est de notoriété publique que le Président Chirac a été l’un des protégés de l’industrie aéronautique française. Ca a commencé avec son père, Abel, qui est devenu un des directeurs de Dassault. Le PDG de la société, cet industriel hors normes qu’était Marcel Dassault, était lui-même le mentor du jeune Jacques Chirac. Les liens d’amitié – et d’affaires – se sont poursuivis lorsque Serge Dassault a pris les rênes du groupe. Or voilà que Nicolas débarque dans le jeu, avec d’autres accointances dans le monde de ces industries dont le principal client demeure l’Etat… Sarkozy est lui un proche d’Arnaud Lagardère, l’un des deux présidents du directoire (avec l’allemand Manfred Bischoff) du groupe EADS, le constructeur d’Airbus, de l’Eurocopter, de l’Eurofighter et l’un des grands actionnaires de Dassault. Certes, Nicolas a su faire pression sur Arnaud lorsque Paris-Match a publié les photos de Cecilia Sarkozy aux bras du président de Publicis Events Worldwide : Genestar, le rédacteur de Paris-Match, a fini par être remercié. Mais en retour, Nicolas continue à se montrer bienveillant envers son ami Arnaud . Comme le note Intelligence Online, lors des journées de la Défense de l’UMP le mois dernier, Nicolas a fait entendre que les conditions d’attribution du contrat pour le satellite de communication militaire Syracuse 3C, qui aurait dû tomber dans l’escarcelle d’Alcatel, pourraient être révisées – ce qui laisserait une chance à l’une des filiales d’EADS, EADS Astrium, de revenir sur le marché…Encore faudrait-il que Nicolas devienne président.
Tout cela est de bonne guerre. Vu des Etats-Unis, il n’y a plus grand-chose dans ces relations incestueuses privé-public qui puisse choquer. Il vaut encore mieux un candidat d’expérience qui a ses réseaux qu’une candidate fleur-bleue comptant sur autrui – les Jean-Louis Bianco, les Chevènement – pour se construire en quelques semaines un carnet d’adresses dans l’univers de la défense ou du renseignement. Un détail piquant d’ailleurs : c’est le même ancien directeur de la DGSE, Jean-Claude Cousseran, qui sur les questions de renseignement conseillerait tant le tandem Bianco-Royal que le candidat Bayrou. Vive la convergence…Bayrou a d’ailleurs comme autre conseiller en matière de défense l’amiral Alain Coldéfy… lui-même conseiller militaire du président d’EADS!

Bref, que les Français se rassurent : quel que soit le candidat, c’est EADS qui a les meilleures chances de remporter les élections.

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